Installation papier, galerie la Vitrine, Mirepoix, 2007.

Plongé dans la lumière bleutée, l’espace de la Vitrine dévoile un fragment de corps morcelé : il évoque la dislocation de l’être féminin, patiemment occupé à recomposer un tout avec des parties : des napperons de papier comme jupon, aux sacs d’emballage colorés en guise de voilages. La jupe d’Alice est cousue de sacs en papier pour de la lingerie.

Résistance et souplesse du papier, ce qui le fragilise – les trous, la tension – lui donne forme, lui donne vie.

Publié dans La ligne idéale